La dette publique de la France continue d'augmenter

La dette de la France continue de s'aggraver. Elle a ainsi augmenté de 45,5 milliards d'euros entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014, pour atteindre près de 2000 milliards d'euros à la fin du mois de mars, selon l'INSEE. Cela représente une somme supérieure à 30 000 € par habitant.Toujours selon l'INSEE, la dette publique brute, calculée selon les critères du traité européen de Maastricht, représente 93,6% du PIB de la France, en hausse de 1,8 point par rapport au quatrième trimestre 2013. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement avait déjà annoncé que la dette publique de la France monterait jusqu'à 95,1% du PIB cette année et ne diminuerait pas avant 2016.Une hausse de l'endettement de l'ÉtatPour le premier trimestre 2014, c'est la contribution de l'État à la dette qui représente la plus grande augmentation (+43,3 Md€). Cette hausse provient pour l'essentiel de sa dette négociable à long terme (+32,3 Md€) et, dans une moindre mesure, à court terme (+12,1 Md€).Vient ensuite la contribution des administrations de sécurité sociale (+4,6 Md€). La caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) s'est endettée à hauteur de 4,5 milliards du fait de la reprise de 5 milliards de dette du régime général.L'Unedic, qui gère l'assurance chômage, a émis pour 1,1 milliard de titres de créances.La contribution des administrations publiques locales, au contraire, baisse de 2,1 milliards d'euros.La répartition des dépenses de l'État en 2014Les dépenses de l'État comprennent des dépenses de personnel, de fonctionnement, d'intervention (les aides économiques par exemple), d'investissement (comme la construction des routes) ainsi que le remboursement des intérêts de la dette. Aujourd'hui, le budget de l'État propose une présentation des dépenses par « destination » appelée missions, elles-mêmes déclinées en programmes :
  • L'enseignement scolaire : 16%
  • La défense : 11%
  • La recherche : 11%
  • L'Union Européenne : 7%
  • La solidarité : 5%
  • Les sécurités : 4%
  • Le travail et l'emploi : 4%
  • Les charges de la dette : 17%
  • Les autres dépenses : 25%
Les pays d'Europe les plus performants

Les pays nordiques semblent les pays européens les plus performants. En tête du classement, la Suède. Le pays se situe dans les premières places sur la plupart des indicateurs observés. La Suède compte aussi, au regard de la taille de sa population, le meilleur système universitaire. C'est aussi le second pays en nombre de brevets déposés par habitant.En deuxième position, Le Luxembourg. Le Grand-Duché, qui dispose d'un secteur financier très important, joue à fond la concurrence fiscale avec les autres états de l'UE. Le PIB par habitant y est le plus élevé de l'UE et le chômage très bas (2ème).Sur le podium également, la Finlande.  C'est le pays qui dépense le plus en recherche et développement. Ses universités sont excellentes (le pays est classé 2ème sur ce critère) et les brevets déposés très importants (3ème). La Finlande est en très bonne position sur tous les critères, sauf en ce qui concerne ses exportations (22ème) et les investissements directs étrangers (24ème).Malgré la crise, la France a globalement progressé dans les indicateurs suivis. Mais moins vite que les autres. Du coup, elle décroche lentement mais sûrement : 11ème en 2004, elle passe 12ème en 2008 et 13ème donc en 2012. L'Hexagone se distingue par la productivité de sa main d'œuvre (4ème), son taux de créations d'entreprise (4ème) et l'espérance de vie de sa population (3ème). Mais le pays est plombé par ses exportations faméliques (27ème) et sa dette publique (23ème).